117 - Ultraks 2020... 1ère et 6ème !
Ami des pentes légères et des
ravitos joyeux, bonsoir !
Madame ayant insisté pour se mettre
à la course il y a une année… Et s’étant inscrite (non…
ayant été inscrite à l’insu de mon plein gré !) pour l’Ultraks (la
grande, sinon ça ne vaut pas la peine de se déplacer jusqu’en terre
zermattesques), Le Père est de retour pour une 6ème participation à
cette belle course !
Madame :
“T’es sûr ?! C’est pas trop 50km pour une
première course ?!
– C’est pas 50, c’est
49…
– Oui, mais ça fait pas un peu beaucoup ?
– Mais noooon, ça va bien se passer, tu verras !
– Tu crois pas que je devrais faire les 30 km ?
– 30… 49… De toute façon ça ne change pas des masses… Et elle est
tellement plus belle la 49 !”
Or donc, nous finissons par arriver
à Zermatt…
Enfin, no2 est hébergé chez une
voisine avec le fils de laquelle il passe beaucoup de temps, No 3 et 4 sont
récupérés à la maison par la mère du Père, qui part avec eux en train pour
Genève récupérer sa voiture ( !?) et les 3 qui restent sont abandonnés lâchement
par Madame et Le Père chez Belle-Maman…
Libéréééééé !
délivrééééééé !
Ouais… Faut pas non plus s’exciter,
lecteur au sang chaud, on est débarrassés des punks moins de 48h, et pour une
virée « en amoureux » sapés en saloperie de sportifs, transpirants, avec des
cloques, avec Madame qui ne pourra plus marcher dignement pendant une semaine…
Pas non plus le weekend romantique, de toute façon pas vraiment le truc de
Madame… (non, pas du tout, non…)
Passage à l’hôtel pour poser le
matos, commencer à préparer les affaires pour le lendemain et on part pour
aller se balader et chercher les dossards.
Un peu tôt, Le Père va montrer à Madame la vue sur le Cervin… Pas mal bouchée / planquée par des nuages, mais on fait un tour du patelin. Il fait très chaud, beau, mais de la pluie est annoncée pour le lendemain. Le Père a cessé de croire en toute prévision météo depuis qu’il a cessé de croire en l’existence d’une démonstration simple de l’existence de l’antimatière…
Passage au village, on se plie aux rituels à la mode : masque (inutile, c’est en plein air ou aéré… surtout que le masque chirurgical… enfin passons…), lavage de mains, récupération de teeshirt finisher…
Hein ?! On récupère le teeshirt
finisher avant le début de la course ?! Mais pourquoi on court alors,
merde !?!
Le Père passe avec Madame chez
Grampi’s pour manger… Enfin, il a oublié qu’il faut réserver avant de débarquer
quasiment partout à Zermatt. Il est décidé de prendre à l’emporté. Madame veut
faire un tour pour voir une coureuse qu’elle connaît et qui bosse comme
bénévole. On croise son ami devant le PC course, la championne est en train de
ramasser les fanions du kilomètre vertical.
Causerie entre profs, lecteurs et
coureurs; après un moment sympa, nous passons récupérer notre commande. Retour
à l’hôtel, fin de préparatifs et coucher rapide.
Madame dort en morse cette nuit-là…
Stress de la course ? Elle dit que non, mais Le Père doute un peu. Comme
elle se réveille plusieurs fois, il ne dort pas super bien par solidarité…
Réveil à 5h45, histoire d’être frais
et pimpant sur la ligne de départ, et on commence à s’équiper… Ca prend
toujours du temps et on n’a pas spécialement prévu large : les premiers
sont partis, le second bloc aussi, on en est à la lettre « C » et
nous sommes à « F ».
Madame semble relativement détendue,
surtout pour une première course. Le Père a encore trop la tête au fin fond du
c… pour être stressé, a déjà couru 2-3 courses et est là uniquement pour
accompagner Madame (c’est un véritable gentleman).
Passage au stand, on fait un peu la
queue, mais le format avec différents blocs réduit les files d’attente pour les
toilettes en plastique, belle innovation !
Nous avançons avec notre bloc
jusqu’à la ligne de départ et le départ est donné ! Madame est émue, on
trottine dans Zermatt. Le Père essaie de commenter et conseiller Madame quant à
sa cadence.
Sortie de Zermatt, première montée
déjà, on commence à marcher. Le Père aurait volontiers couru un peu plus, mais
il n’est pas là pour ça ! (c’est le sens du sacrifice,
ça… ou l’amour ) On marche à un bon rythme, sans oublier de
prendre une gorgée de temps à autre, on double un peu.
Première montée avalée, le tournant
à droite pour le bout horizontal dans la forêt. C’est du single, on ne peut pas
trop doubler, mais on laisse passer quelques coureurs. Le ciel étant couvert,
il n’y a malheureusement pas la fantastique vue sur le Cervin au bout du
chemin. La montée reprend, on prend le temps de poser pour une photo. Ravito de
Sunnegga.
Madame est toujours vivante,
toujours en forme et nous repartons en courant gentiment pour la première
descente. Passage le long du lac, il manque toujours la vue sur le Cervin, mais
les nuages nous épargnent la chaleur, on ne peut pas tout avoir ! Petite
descente vite avalée, nous entamons la célèbre et redoutée montée au
Gornergrat…
Le Père rappelle régulièrement à
Madame les fondamentaux : boire, surveiller le rythme cardiaque et manger de
temps à autre… Le tout ponctué des célèbres « Alllleeeeuuuuuu » propres au
tennis normalement et qui ont le don de mettre la bonne ambiance dans les
montées et difficultés diverses de ce sport magique…
Note pour le trailer débutant, mais néanmoins ami : patienter jusqu’à ce que les autres concurrents soient suffisamment fatigués pour qu’ils n’aient pas la présence d’esprit de te frapper quand tu fais des blagues ou pousses des vagissements primitifs à but stimulatif ! La majorité des trailers étant équipés de bâtons, il pourrait vite t’en cuire d’omettre cette prudence élémentaire !
Rencontre de Nicolas, qui est arrêté
sur le bord du chemin. Le Père propose son aide, mais en fait il étire une
jambe qui porte les stigmates d’une opération de l’année précédente, à la suite
de l’X Alpine (que LUI a fini, contrairement au Père, ce pauvre loser !). Nous allons doubler et
nous faire dépasser par Nicolas jusqu’à Schwarzsee, pour ne plus le voir après.
Le Père le croisera sur la ligne d’arrivée où il termine un peu après lui,
ayant porté secours à une damoiselle en difficulté à la suite d’une chute lors
d’une descente. Malgré l’opération, les douleurs et la difficulté, il aide
encore des gens, chapeau bas !
Donc ça monte, nous montons et ça
montonne… Madame se défend plutôt bien, compte-tenu du fait qu’elle n’a pas des
tonnes de dénivelé dans les papattes et qu’elle en est au début de sa première
course… Naturellement les conseils du Père valent tout l’or du monde, lui
permettant peut-être (en tous cas il l’espère !?) d’éviter les affres du
processus d’essai – apprentissage qui peut vite s’avérer extrêmement douloureux
en trail : partir trop vite, mal gérer la bouffe, ne pas boire assez,
courser un bouquetin ou un chamois, griller une marmotte pour se faire un
sandwich,…
Madame est concentrée, ce qui n’est
pas forcément une bonne nouvelle : elle doit en baver… (non, ça va…) Le Père entame donc un chant paillard,
mais doit rapidement s’interrompre en raison de remarques de Madame… (je voulais juste du silence ^^ LOL). On ne saura donc
jamais comment fini le bailli du limousin ! Madame n’est pas d’humeur joueuse,
Le Père en rajoute donc :
” Ca va poussin ?
– Chut !” (je ne me rappelle pas avoir utilisé ce terme-là, c’est
étrange…)
En raison du regard noir de Madame,
il lui lâche passagèrement les basques et s’occupe d’immortaliser quelques
moutons à poils longs qui, malgré leur couleur blanche, apparaissent dans la
brume.
“Oh, biquette, fais un sourire au Père ! Allez, tire pas la gueule, c’est pas parce que la brume t’a flingué les bouclettes qu’il faut bouder ! Alllleûûûûûûu, viens courir avec nous, ça te fera du bien !”
Oui, il est courant que Le Père
parle aux animaux, qui ont tendance à l’ignorer la plupart du temps, ce qui est
fort impoli ! Bref, les moutons ne coopèrent pas et sont peu enclins à la
conversation; face à leur dédain mutique, on poursuit donc la montée, vexés…
La montée est longue, mais variée,
ce qui la rend plus acceptable. Nous marchons maintenant en direction de la
dernière montée qui mène à la crête. On voit bien l’observatoire du Gornergrat,
toujours impressionnant même dans la brume. Le soleil ne se découvre toujours
pas, mais il est proche.
Depuis la crête, on peut voir toute
les plus hautes montagnes de Suisse, ainsi que le Cervin qui se cache toujours
derrière les nuages. Le Père est saisi par la fonte des glaciers majestueux que
l’on voit de ce point de vue unique ! Le recul par rapport à il y a 2 ans est
saisissant, mais il faut dire que l’été avait été nettement moins chaud. Photos
et on repart, Madame n’en revient pas d’avoir atteint le Gornergrat (euh…si, quand même. J’ai fait déjà 16km sans m’en rendre compte…
ou presque…) !
Ravito et toilettes, nous perdons
près de 15’ au sommet, puis nous commençons la descente en courant. Madame est
encore fraîche, nous n’allons pas à un rythme soutenu (c’est une question de point de vue, moi, je trouve que si…),
mais profitons bien de cette descente pour avancer et doubler.
Nous arrivons au ravito de
Riffelalp, où les concurrents du 30km nous rejoignent. On mange, ne traîne pas
trop et on repart en mangeant. C’est plat, mais on marche trop longtemps, Le
Père commence à regarder sa montre et calculer… Il se fait du souci pour la
prochaine montée : la redoutée montée de Schwarzsee qui semble être au soleil
et qu’il sait assez redoutable !
Le Père fait avancer Madame un peu
plus vite, hurlant toujours de temps à autre le célèbre :
« Allleeeeûûûûûûûûûûuuuuu ! » pour motiver tout le monde. Le
parcours descend à présent. Madame court, bien que les kilomètres s’accumulent.
On double des gens mais on se fait aussi doubler par certains coureurs des 30
km.
Nous arrivons à la fameuse passerelle.
Madame avait des appréhensions mais après les quelques photos de touristes
avant la passerelle, elle se prépare à traverser… Des touristes sont dessus et
font des photos, on patiente et on finit par y aller et le croiser en chemin.
C’est toujours beaucoup trop haut au goût du Père, mais Madame passe sans
stress et nous poursuivons la descente…
Les nuages sont totalement partis,
maintenant, Le Père sait que la montée de Schwarzsee va faire mal, comme
d’habitude ! Ravito à Furi, enfin juste de l’eau pour re-remplir les gourdes et
refaire les mélanges. On en profite pour manger un peu et on repart rapidement.
Effectivement, la montée pique. La
partie forêt est encore tenable et bien vite avalée… C’est après que ça se
corse ! Le Père rattrape un jeune qui semble peu frais… Il lui avoue qu’il
va abandonner au ravito. Le Père le tance vertement : à ton âge et dans
ton état ?! Sérieusement ?! Non, tu ne vas pas abandonner, viens avec
nous, ça tombe bien, on va aussi au ravito !!!
Un peu plus loin Le Père tombe sur
un de ces anciens collègue de la banque… : “Mais tu fous quoi là, toi ?!”
Il est sur le 30, mais en bave
solidement… Douleurs à la jambe, il est peu frais et a une tendinite… Le Père
poursuit car étonnamment, et malgré une personnalité discrète, joviale et sympathique, il
peut assez vite porter sur les nerfs des plus patients en course, comme au quotidien… (mais non…)
Nous sommes sur la crête, c’est horrible : chaud, pentu, interminable. Madame passe la crête, elle ne s’alimente plus trop et Le Père craint qu’elle ne se crame à son tour… Il la harcèle pour qu’elle boive et mange… nouvelle courte montée, nouvelle crête et on finit par passer la barrière horaire avec 15’ d’avance…
Que 15’ ?! Non, c’est 15’ par
rapport à ceux qui sont partis à 7h… Or Le Père est parti avec le bloc F,
quasiment le dernier (je remercie les organisateurs qui, malgré cette 6ème participation, ont jugé une nouvelle fois que je
n’étais pas digne de figurer dans le peloton de tête !? Je n’étais pas si loin
des élites, cette fois !?) bloc et a donc franchi la ligne de départ à 7h25… Il
voulait passer la barrière avant 15h, pour montrer à Madame que c’était
faisable !
Comme Madame a souffert, il la
laisse s’asseoir et bien manger. (Mais arrivée en haut, j’oublie
tout et c’est superbe! On en est à plus de 30km de course, je n’ai jamais fait
autant! Suis déjà émue et motivée pour la suite.). Pause salutaire
de près de 15 minutes. Elle mange et retrouve des couleurs. Admire le Cervin
qui est complètement dégagé, boit et se repose pendant que Le Père remplit
toutes les gourdes…
Le jeune rencontré plus tôt arrive
et abandonne, mon ancien collègue aussi…
Nouvelles photos de touristes et Le Père reprend les bâtons de Madame pour cette nouvelle descente (Là, j’ai la pêche!). Joli et il y a déjà moins de monde. Le Père sait que la partie la plus dure mais aussi la plus « trail » pour lui c’est lorsque les 30km les quittent à Stafelalp pour retourner directement à Zermatt et que les participants de la Sky partent à gauche pour aller remonter de presque 600m avant d’arriver à Trift.
Nous passons Stafelalp et avançons dans la plaine. Le Cervin et d’autres montagnes nous contemplent, il n’y a plus beaucoup de monde, nous entamons la montée. Le premier bout pour dépasser la cascade se passe relativement bien. La suite est plus dure (très très dure…) pour Madame qui ralentit… Le Père essaie de la motiver mais comprend qu’elle doit rester dans sa tête… Il prend quelques mètres d’avance, fait quelques photos et double un couple dont la femme peine à avancer.
Madame reste un temps bloquée
derrière eux et Le Père jure : il faut à tout prix éviter qu’elle se laisse
endormir et se calque sur leur rythme !!! Ils sont trop crevés et se mettent de
côté, Madame passe. On double aussi un jeune qui a un passage à vide. La montée
a coûté à Madame, Le Père lui donne sa troisième flasque car elle n’a plus à
boire. Nous sommes au sommet, ce qui ne veut pas dire que cela ne monte plus !
Longue traversée et Le Père stresse
: avec le ralentissement de la montée, sa montre lui indique une heure
d’arrivée après 19h30 !!! A un moment, ça indique même 20h20 ?! Il fait un peu
peur à Madame qui trottine parfois et accélère le pas le reste du temps. Elle
va beaucoup mieux. (Je ne cours pas mais marche hyper vite).
La bosse prend du temps, mais Le Père reprend confiance, ça va le faire.
Pendant tout le trajet, son binôme les suit, comme d’habitude. Là il lui envoie une capture d’écran indiquant qu’ils devraient arriver vers 19h15… Le Père veut avancer et essayer d’arriver avant 19h !
Pour l’instant, il reste à finir
cette traversée et on entame la descente sur Trift… Petit bout très raide et
désagréable et la fin de la descente est roulante. Le Père arrive avant Madame,
est accueilli par une bénévole de la course à qui il demande de crier « Allez
Valérie !!! » lorsque Madame va arriver; il commence à reprendre de l’eau et
déplie déjà les bâtons (comme dans chaque descente, il a pris ceux de Madame,
histoire de la soulager un peu) en préparation de la dernière montée.
On mange, on boit, on remercie encore les bénévoles qui attendent depuis longtemps et ne courent pas pour se réchauffer, on repart en finissant de manger. Raidillon, puis longue traversée montante. Madame est fatiguée mais avance toujours (je retrouve de l’énergie à partir de 38km, quand je réalise qu’il n’en reste qu’une petite dizaine).
On contourne la montagne et on voit Zermatt.
Passage des paravalanches, Le Père reprend et range les bâtons, il ne reste
“plus” que de la descente.
Passage herbeux, pentu mais
acceptable. Madame trottine et avance bien. Elle n’en revient pas d’être
arrivée jusque-là ! Panneau 4 kilomètres (déjà pas mal d’émotions… Ca fuse,
dans ma tête !) !!! Le Père la met en garde : 4km en trail ça va de
5 à 18km suivant l’humeur et l’humour de l’organisation…
On attaque la descente très raide du
vallon… Là, pas grand-chose à dire… Madame marche et trottine comme elle peut,
Le Père a une douleur à un genou et une cheville qui se rappelle à son bon
souvenir mais ça va. Il voudrait qu’on avance pour dépasser le couple aperçu
plus tôt, mais Madame est fatiguée et elle a des douleurs dans les cuisses et
du mal à courir. (Je n’arrive plus et n'ai pas envie de me blesser…)
C’est long, mais on arrive à un
panneau 2km… Le Père essaie de tirer Madame, ça ne passera pas sous les 19h…
Sortie de la forêt. Le Père trottine et Madame essaie aussi 2-3 fois… traversée
des champs en descendant sur Zermatt, au-dessus de la gare…
On rentre dans Zermatt, Le Père
court, Madame s’y met aussi et accélère ?! Elle fait des pointes à plus de
10km/h, ce qui est plutôt rapide pour elle, surtout après 48km et des
poussières ! Le Père la guide dans Zermatt, soutenue par les encouragement
du public… On contourne la place et on arrive sur la pente menant à
l’arche !
Elle l’a fait !!! (JE L’AI FAIT!!! PUNAISE!!!) En 11h48min, après
seulement une année de course, sans avoir jamais couru un trail, elle est
finisher des 49km de l’Ultraks !!! Madame transpire des yeux, tombant dans les
bras du Père, encore en train de tancer le commentateur qui n’est pas foutu de
prononcer son nom comme il faut, à la 6ème, merde à la
fin !!!
Nous regagnons l’hôtel après avoir
pris notre sac de finishers. Pendant que Madame profite de sa gloire sur les
réseaux sociaux (pas du tout !! Je lisais tous mes messages de soutien de la
famille et des copines… ^^), Le Père repart en courant pour aller changer
le tee-shirt de Madame qui n’est pas à la bonne taille… Il prend quelques
secondes pour féliciter le coureur qui les a accompagnés une partie du parcours
et vient d’arriver. Croise une Léman trail qui a fini en moins de 8H ?!
Retour en courant, douche amplement
méritée et nous partons pour le repas du soir dans un resto très proche de
l’hôtel, réservé par Le Père la veille… Nous partons doucement, Madame est
surprise de pouvoir marcher. Très bon repas, séparé de la table du voisin beau
gosse accompagné d’une amie à la poitrine défiant les lois de la physique par
un plexiglas. Nous mangeons peu, mais en profitons bien, puis nous rentrons.
La nuit ne se passe pas super pour
Le Père qui est moins exténué qu’à l’accoutumée. Réveils fréquents, il se lève
se sentant comme à la flaque de vomi de no2 dans laquelle Le Père dérapa il y a
fort longtemps…
On range tout, libère la chambre
après un petit déjeuner fort sympathique (les voisins de la table d’à côté qui
expliquent comment ils ont souffert et failli mourir sur les 16 ou 30km... priceless !) et on va flâner un peu. Pause pour boire un dernier verre en
profitant de l’absence des punks encore quelques instants, Le Père débute une
fantastique chronique montagnarde…
Alors que nous allons chercher les bagages, nous tombons sur un pote coureur qui a aussi fait un temps canon et qui nous présente sa Dame… Ca fait plaisir de se croiser de temps à autre dans la vraie vie !
Nous repartons pour aller récupérer
les punks à Vevey ou plusieurs grands-parents ont dû converger… Madame plane
encore de sa réussite… Cette course l’a probablement changée à tout jamais,
comme Le Père le pensait…
Le Père a pris congé vendredi, mais
aussi lundi… Bien que Madame ai tout préparé, la rentrée pour 5 des 6 punks est
un sérieux morceau… surtout avec des changements d’école et des nouveaux
trajets…
Reposez-vous, après juste une
semaine d’école, vous avez l’air crevés !
Commentaires
Enregistrer un commentaire