Dans le train...
Pourquoi j'aime tellement le train, hormis la vue du Lavaux, lorsqu'on sort du tunnel et descend sur Lausanne, et le service qui se dégrade?
Ce que j'adore c'est le gars qui glousse au téléphone, beuglant suffisamment fort pour que tout le wagon l'entende, de Zürich jusqu'à après Fribourg, des platitudes lénifiantes, en regardant autour de lui pour s'assurer qu'il est regardé, mais manquant de l'éducation et de la décence nécessaires à la réalisation de ce que voient ceux qui le contemplent...
Il a naturellement plusieurs sonneries de frimeur, qu'il laisse résonner trop longtemps, content de son effet, scrutant bêtement son écran qui lui indique depuis longtemps que la personne à laquelle il parlait et qui a été déconnectée pour notre repis à l'occasion d'un trou dans le réseau...
Au moment de descendre à Lausanne, il jette un coup d'oeil alentours, probablement persuadé que ceux qui le dévisager d'un regard noir le font par envie pour son pauvre costard miteux ou par jalousie pour ses chaussures pittoyables... Alors que des pensées homicides ont très certainement effleurées même les moins belliqueux.
Il est heureux que ma dictature ne soit pas encore advenue... Je l'aurais probablement fait dépecer par quelques drogués shooté au crack, équipés d'Opinels mals aiguisés... Qu'il ne se contemple jamais à travers mon regard, le suicide le plus violent serait encore infiniment préférable...
Bonne nuit!
Ce que j'adore c'est le gars qui glousse au téléphone, beuglant suffisamment fort pour que tout le wagon l'entende, de Zürich jusqu'à après Fribourg, des platitudes lénifiantes, en regardant autour de lui pour s'assurer qu'il est regardé, mais manquant de l'éducation et de la décence nécessaires à la réalisation de ce que voient ceux qui le contemplent...
Il a naturellement plusieurs sonneries de frimeur, qu'il laisse résonner trop longtemps, content de son effet, scrutant bêtement son écran qui lui indique depuis longtemps que la personne à laquelle il parlait et qui a été déconnectée pour notre repis à l'occasion d'un trou dans le réseau...
Au moment de descendre à Lausanne, il jette un coup d'oeil alentours, probablement persuadé que ceux qui le dévisager d'un regard noir le font par envie pour son pauvre costard miteux ou par jalousie pour ses chaussures pittoyables... Alors que des pensées homicides ont très certainement effleurées même les moins belliqueux.
Il est heureux que ma dictature ne soit pas encore advenue... Je l'aurais probablement fait dépecer par quelques drogués shooté au crack, équipés d'Opinels mals aiguisés... Qu'il ne se contemple jamais à travers mon regard, le suicide le plus violent serait encore infiniment préférable...
Bonne nuit!
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